IL Y A QUELQUE CHOSE DE POURRI AU ROYAUME POLITIQUE !
Alain JUPPE, nommé N° 2 du gouvernement constituait pour moi une erreur de casting, une véritable provocation : un acte symbolique de pratiques politiques obsolètes et totalement incompatibles avec mes valeurs éthiques.Mais "out" Alain JUPPE !
En effet, l’interdiction à vie de se présenter à un scrutin après condamnation, me paraît être le minimum à imposer à notre démocratie.
Inutile de vous dire, que je me réjouis donc tout particulièrement de la défaite sévère de Carignon en Isère et de Mellick dans le Pas de Calais (soit dit en passant, ardemment soutenu par le parti socialiste et notamment par Ségolène ROYAL.)
Par contre, totalement affligée de voir que des Balkany, Tibéri, et Gaymard n’ont pas été évincés et siègeront de nouveau à l’Assemblée Nationale ! Les français n’ont parfois rien dans le cerveau pour voter pour des repris de justice.
Sans parler évidemment du Gouvernement FILLON 2 avec un Santini nommé Secrétaire d'Etat à la fonction publique après une mise en examen au tribunal de Versailles en qualité de maire d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) pour "détournement de fonds publics et prise illégale d'intérêt".
La France est seulement classée 18ème pour la probité de son système politique, derrière l’Allemagne, les Etats-Unis, le Royaume Uni ou la Suisse…Paradoxalement, d'après une étude réalisée par le Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences-Po), les Français se montrent très sévères sur le plan des principes : 96,5% d'entre eux affirment qu'ils ne voteraient pas pour quelqu'un mis en cause dans une affaire de corruption, même s'il est très efficace. Enquête à laquelle on a peine à croire lorsque l’on observe les résultats de ces législatives 2007.
Le chemin vers la démocratie est long et même si nous l’avons commencé il y a plus de 2 siècles, nous ne sommes qu’au début de la route.
Alors il est temps d’exiger un vrai plan anti-corruption, une vaste opération mains propres, et d’en faire une des composantes fondamentales de la Rénova(c)tion du Parti socialiste aussi.