DARCOS OU LE SERVICE MINIMUM FINANCE PAR LES GREVISTES !!!!
Xavier Darcos, Ministre de l’Education Nationale de Sarkozy, en avance sur son temps !!!!! demande aux recteurs d’organiser un service minimum d’accueil dans le primaire dès le 24 janvier, jour de mobilisation nationale alors que cette mesure ne devait entrer en vigueur que pour la rentrée 2008. Il indique que l’accueil ne sera pas assuré par les profs mais par du personnel municipal. Les enfants bénéficieront dès lors d’un service de garderie et non d’enseignement.
Concrètement, l’État prévoit de reverser aux communes volontaires, l’argent économisé les jours de grève afin qu’elles assurent un service d’accueil des enfants de maternelles et d’écoles élémentaires. « Le financement de ce service sera assuré à partir des fonds correspondants aux retenues sur les salaires des enseignants grévistes »,précise la note ministérielle. Ce montant sera établi forfaitairement et s’élèvera à 90 euros par tranche de 15 enfants accueillis. En contrepartie, les collectivités seront tenues d’assurer cet accueil durant les heures normales d’enseignement, soit six heures par jour.
La mesure laisse perplexe et c’est le moins que l’on puisse dire ! Quant à la hâte du ministre………… .je vous laisse deviner.
Je reproduis ci-dessous le vœu à l’initiative du Parti communiste a été adopté à la majorité par le Conseil Municipal de DIJON le 17 décembre 2007. Inutile de vous dire que ce vœu sera évidemment soumis, au prochain conseil municipal de la ville où je siège. Puisse un maximum de villes de gauche faire de même !!!! Si vous êtes conseiller municipal ou Maire appropriez-vous le !!
« Dernièrement, le Ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos aannoncé sa volonté de mettre en place, lors des grèves des enseignants, un service minimum d’accueil dans les écoles, et d’engager des discussions à ce sujet avec les représentants des collectivités locales, des familles, et des partenaires sociaux.
Le Ministre proposerait que les communes assurent la responsabilité de l’accueil des enfants des écoles primaires, qui serait financé par « tout ou partie des retenues sur salaire sur les jours de grève des enseignants » . Cette proposition traduirait d’une part le désengagement de ses responsabilités de l’Etat, et du Ministère de l’Education Nationale sur les communes, et d’autre part que l’enseignement, assuré par du personnel qualifié, pourrait être compensé par de l’animation et de la garderie. Par ailleurs, les communes et les agents territoriaux deviendraient responsables de la garde des enfants de leur commune, en dehors de leur
compétence, et devraient en être les financeurs.
Si le gouvernement veut réellement répondre aux besoins des élèves, aux attentes des parents, du personnel de l’Education Nationale et des agents des collectivités locales travaillant dans les écoles (activités périscolaires, restauration scolaire et entretien des bâtiments), ce n’est
pas en les divisant , en les opposant, mais en favorisant un service maximum de l’Education Nationale. Aussi, le Conseil municipal de Dijon, réuni le 17 décembre, refuse d’être responsable d’un service minimum dans les écoles lors des actions de grève du personnel enseignant, il demande au Ministre de l’Education Nationale de renoncer à ce projet - il sollicite auprès du gouvernement , des moyens humains et financiers pour les écoles maternelles et primaires de Dijon, afin d’assurer la réussite scolaire de chaque enfant dijonnais. »