35 H : LES SOCIALISTES BRILLENT PAR LEUR ABSENCE !

Publié le par RS21



Tout est dit dans cette dépêche de l’AFP !!  Rien à rajouter sinon la désespérance......

 
PARIS, 17 juin 2008 (AFP) - Promoteurs de la réduction du temps de travail, les responsables socialistes brillaient par leur absence dans le cortège syndical parisien pour la défense des 35 heures, en dépit d'un appel du PS à participer "massivement" aux manifestations.
Comme d'habitude, seule la gauche du parti, avec ses têtes d'affiche, s'était déplacée entre Bastille et les Grands boulevards pour la journée d'action intersyndicale (CGT, CFDT, FSU et Solidaires).
Il s'agissait pourtant de défendre "la réforme la plus emblématique de la gauche", commentait sur place l'eurodéputé Benoît Hamon, dépité - comme le député des Landes Henri Emmanuelli et le sénateur de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon - devant la "désertion" des socialistes.

Celle-ci était d'autant plus visible que, leur secrétaire nationale Marie-George Buffet en tête, les communistes étaient au côté du mouvement social, arborant le badge de leur parti.
En queue de cortège, une quarantaine de militants du MJS, l'organisation de jeunesse du PS, ont fait ce qu'ils ont pu pour sauver l'honneur socialiste, comme deux des adjoints au maire de Paris, Bruno Julliard, ex-président de l'UNEF, et Pascal Cherki, proches de M. Emmanuelli.

Il y a juste deux semaines, le Bureau national du PS avait appelé à participer "massivement" aux manifestations. La veille, un porte-parole avait laissé prévoir la venue de parlementaires, sans écarter une courte apparition du premier secrétaire François Hollande.
Benoît Hamon ne voyait là qu'"hypocrisie". Pour Jean-Luc Mélenchon, la direction du PS considère les manifestants comme "des pions sur un échiquier".

Au groupe socialiste à l'Assemblée nationale, on expliquait qu'il était "très rare" que des parlementaires se joignent aux cortèges syndicaux. Cette pudeur n'avait pas été de mise, cependant, au printemps 2006, au plus fort des manifestations anti-CPE, en présence de MM. Hollande et Delanoë, entre autres.

"On abandonne les gens. On mérite notre sort, parfois. Il est temps que ça change au PS!", s'agaçait Benoît Hamon, critiquant "ces socialistes qui occupent les médias pour parler d'eux". "Je suis heureux que les salariés se mobilisent mais je ne peux m'empêcher d'avoir une pointe de tristesse", ajoutait l'ex-collaborateur de Martine Aubry dans les années 1997-2000.
De passage à Paris mardi, Mme Aubry, la "dame des 35 heures", n'était pas là non plus.
Venu "recharger les batteries", M. Mélenchon disait en avoir "marre". "Les gens ont l'impression que le PS n'est pas là. Et c'est à moi que les manifestants demandent des comptes !", soupirait l'ancien ministre, appelant les partis de gauche "à donner un coup de main beaucoup plus fort au mouvement social".

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C
il n(y a rien d'etonnant a celà on ne melange pas des torchons avec des serviettes , Pour que celà aurit pu etre il aurait fallu que sarko soit dans le cortege et là ils auraient eu leur places Mais parmis des sent la sueur impssible nous n'avons pas les memes valeurs
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T
C'est bien ce que j'ai écrit en #1: ils se prennent pour des éleveurs de champions, mais ils n'élèvent leur queue que pour des prunes.
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N
En titre du PlanB de Juin-Setembre 2008"Abandonnez votre chien... Adoptez un socialiste !"
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D
normal que ce soit un fiasco total, et en ce qui me concerne Thibaut (!!!),il y a des choses qui passent plus...(Marseille en 2003 et la signature sur la représentativité...qu'il vienne essayer de donner des leçons...????
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M
Fiasco total de cette grève et des manifestations, bien maigrelettes. Le gouvernement a maintenant la voie libre pour faire avancer ces deux réformes importantes: retraite et 35 heures.
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